Patrick Bouchon, lauréat 2023 du prix Fabry – de Gramont pour ses travaux en nanophotonique sur les interactions lumière-matière dans les nano-antennes optiques pour l’infrarouge et le térahertz, allant de leur compréhension physique aux applications optoélectroniques.
Patrick Bouchon est docteur de l’Ecole polytechnique pour ses travaux effectués entre le LPN/CNRS et l’ONERA sur le développement de modèles électromagnétiques et l’ingénierie d’absorption par des nanostructures. Depuis 2011, ingénieur-chercheur à l’ONERA, ses activités vont de la physique fondamentale avec la conception de nouvelles nano-antennes plasmoniques aux applications en utilisant leur capacité à manipuler ou émettre de la lumière ou à exalter les interactions lumière-matière. Il a ainsi démontré la capacité de contrôler spatialement et spectralement l’émission thermique à l’échelle de la longueur d’onde en utilisant des juxtapositions d’antennes patchs. En collaboration avec l’institut Langevin, il a étudié le champ proche de nano-antenne unique, et mis au point une technique expérimentale pour déterminer la section efficace d’émission thermique. Il a également développé une nouvelle famille de résonateur optique, appelé Helmholtz par analogie avec l’acoustique, qui a pu être appliqué à la photodétection infrarouge en le couplant à des boîtes quantiques colloïdales (partenariat INSP, C2N), ainsi qu’à l’exaltation de la signature en absorption de molécules en partenariat (partenariat IOGS, C2N). Par ailleurs, il développe avec la PME R&D Vision, un imageur Térahertz basée sur de la conversion thermique par des antennes, pour lequel il a été finaliste du prix Jean Jerphagnon deux années consécutives. Ses travaux trouvent aussi des applications dans le domaine de la défense en lien étroit avec la DGA.
Patrick Bouchon est depuis 2021 directeur de recherche à l’ONERA, Université Paris-Saclay en charge de la thématique scientifique couvrant l’optoélectronique, la nanophotonique et la photodétection. Il a également été éditeur associé à Optics Express ces 6 dernières années.
Hai Son Nguyen, lauréat du Prix Fabry de Gramont 2024 pour ces travaux sur les développements de nouveaux états de la lumière dans les cristaux photoniques : de la physique non-Hermitien pour les photons aux dispositives opto-électronique innovants.
Hai Son Nguyen a effectué sa thèse au Laboratoire Pierre Aigrain à l’École Normale Supérieure de Paris entre 2008 et 2011 sur l’optique quantique des sources de photons uniques sous excitation résonnante, puis un post-doctorat au Laboratoire de Photonique et de Nanostructures (Marcoussis) entre 2011 et 2014 sur la physique des quasiparticules issues du régime de couplage fort entre les excitons de semiconducteurs et les photons en cavité. Depuis son recrutement à l’École Centrale de Lyon (09/2014) en tant que maître de conférences, Hai Son Nguyen mène plusieurs recherches au sein de l’Institut des Nanotechnologies de Lyon dans différents domaines de la photonique contemporaine avec plusieurs travaux originaux ayant un grand impact sur la communauté de la photonique et de la matière condensée. En ingénierie des diagrammes de bande photonique dans les cristaux photoniques, il a mis en évidence le contrôle à la demande de la relation de dispersion via la brisure de symétrie, et la formation de bandes plates dans les bicouches de moirés photoniques. En physique topologique, il a développé le concept de quantité de mouvement synthétique, permettant de réaliser des équivalents optiques du semimétal de Weyl et de l'isolant de Chern, en observant l'hybridation des arcs de Fermi à l'interface entre deux semimétaux de Weyl. En physique non-Hermitiénne, il a étudié plusieurs phénomènes de couplage lumière-matière autour des singularités photoniques comme les points exceptionnels et les états liés dans un continuum. Dans cette direction, il a mis en évidence l’augmentation de l’émission spontanée des émetteurs quantiques couplés aux points exceptionnels photoniques. En particulier, il a étudié de nouveaux types d’émissions laser et de pièges optiques, et exploré le régime du couplage fort lumière-matière en utilisant des états liés dans un continuum. Hai Son Nguyen est membre junior de l’Institut Universitaire de France (IUF) pour la promotion 2020-2025. Il est auteur de 55 articles scientifiques dans des revues à comité de lecture et il a présenté une trentaine de communications orales invitées dans des congrès internationaux.
Les lauréats du Prix Fabry - De Gramont
- 2024 Hai Son NGUYEN (Ecole Centrale de Lyon) - video
- 2023 Patrick BOUCHON (ONERA) - video
- 2022 Rémy BRAIVE (Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies - CNRS)
- 2021 Patrice GENEVET
- 2020 Bertrand KIBLER (Laboratoire ICB -UMR 6303 CNRS-Université de Bourgogne)
- 2019 Frédéric GÉRÔME (Laboratoire XLIM, CNRS-Université de Limoges)
- 2018 Alexandre KUDLINSKI (Laboratoire PhLAM)
- 2017 Delphine MARRIS-MORINI (Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies - CNRS)
- 2016 Sylvain GIGAN (Université Pierre et Marie Curie)
- 2015 Jérôme WENGER (Institut Fresnel)
- 2014 Christelle MONAT (Ecole Centrale de Lyon)
- 2013 Ivan FAVERO (Lab MPQ Université Paris Diderot)
- 2012 Thibaut SYLVESTRE (Institut Femto Université Besançon)
- 2011 Mehdi ALOUINI (Institut de Physique de Rennes / Thalès R&T
- 2010 Nicolas TREPS (Laboratoire Kastler Brossel)
- 2009 Thierry FUSCO (ONERA)
- 2008 Sébastien TANZILLI (Université de Nice)
- 2007 Gabriel CHARLET (Alcatel-Lucent)
- 2006 Rémi CARMINATI (Ecole Centrale Paris)
- 2005 Vincent COUDERC (IRCOM, Limoges)
- 2005 Frédéric DRUON (Institut d’Optique, Orsay)
- 2004 Philippe BOUYER ( Institut d’Optique, Orsay)
- 2003 Carlo SIRTORI (Thales R & T, Orsay)
- 2002 Manuel JOFFRE (L.O.B., Ecole Polytechnique)
- 2001 Vincent BERGER (THALES R & T)
- 2000 Jérôme MERTZ (ESPCI)
- 1999 Michel BRUNE (Laboratoire Kastler Brossel)
- 1998 Philippe LALANNE (IOTA-CNRS)
- 1997 Patrick GEORGES (IOTA/CNRS)
- 1996 Arnaud BRIGNON (Thomson CSF LCR)
- 1995 Thierry GEORGES (CNET)
- 1995 Marc HAELTERMAN (Université Libre de Bruxelles)
- 1994 Jean-Yves COURTOIS (Institut d'Optique)
- 1993 Eric LALLIER (Thomson CSF LCR)
- 1992 Fabien BRETENAKER (Université de Rennes I)
- 1991 Serge MANEUF (Microcontrôle)
- 1990 Elisabeth GIACOBINO (ENS)
- 1990 Claude FABRE (ENS)
- 1989 Frédérique DE FORNEL (Université de Bourgogne-CNRS)
- 1989 Daniel COURJON (Université de Franche Comté-CNRS)
- 1988 Jean-Claude SIMON (CNET).
- 1987 Alain BARTHELEMY (Université de Limoges)
- 1987 François SALIN (Institut d'Optique)
- 1986 Hervé LEFÈVRE (Thomson CSF LCR)
- 1985 Patrick JUNCAR (Laboratoire Aimé Cotton et CNAM)
- 1984 Jean-Paul POCHOLLE (Thomson CSF LCR)
- 1983 Jean-Paul HUGONIN (Institut d'Optique et Université d'Aix-Marseille III)
- 1982 Serge VALETTE (CEA/CENG)
- 1981 Paul LUC (Laboratoire Aimé Cotton)
- 1980 Michel PAPUCHON (Thomson CSF LCR)
- 1978-1979 Jean-Pierre GOEDGEBUER (Université de Franche Comté)
- 1978-1979 Alain LACOURT (Université de Franche Comté)
- 1977 Luc JEUNHOMME (CNET)
- 1976 Jean-Pierre HUIGNARD (Thomson CSF LCR)
- 1975 Yves LEVY (Institut d'Optique).
- 1974 Daniel MAYSTRE (Université d'Aix-Marseille III)
- 1974 Michel NEVIERE (Université d'Aix-Marseille III)
- 1973 Daniel LECLERC (Université de Caen)
- 1972 Claude BOCCARA (ESPCI)
- 1970 Patrick BOUCHAREINE (Laboratoire Aimé Cotton).
Le Prix Fabry-de Gramont de la SFO a été instauré à la mémoire du physicien Charles Fabry (1867-1945), premier directeur général de l'Institut d'Optique, célèbre pour ses travaux sur les interférences, et de M. Armand de Gramont (1879-1962), industriel opticien, fondateur de l'Institut d'Optique.
Le prix récompense une jeune chercheuse ou un jeune chercheur (moins de 40 ans), reconnus internationalement, dont les travaux de recherche ont été remarqués pour leur qualité, leur originalité et leur impact potentiel.
Les membres du jury 2024
Le jury est sous la présidence de Sophie BRASSELET, CNRS, Directice Institut Fresnel (Marseille)
- Agnès DOLFI-BOUTEYRE, ONERA (Palaiseau), Département d'optique et Techniques associées
- Jean-Jacques GREFFET, IOGS, Laboratoire Charles Fabry (Palaiseau), Directeur Institut des sciences de la lumière Paris-Saclay
- Karine MATHIEU, CNES, (Ingénieure au Service Optique)
- Guy MILLOT, Université de Bourgogne, ICB, Institut Carnot de Bourgogne (Dijon)
- Sébastien TANZILLI, CNRS, INPHYNI, Directeur Scientifique Adjoint CNRS-Physique (Nice).
Suite à la délibération du 17 mai 2024, les membres du jury ont attribué le prix à deux talentueux chercheurs à dévoiler lors de la cérémonie d'OPTIQUE Normandie 2024, le mardi 02 juillet 2024.
Lauréats 2021 & 2022 - Cérémonie de remise des prix à OPTIQUE Nice 2022
Patrice GENEVET, lauréat 2021
Patrice GENEVET, lauréat 2021 du Prix Fabry – de Gramont pour ses travaux sur les métasurfaces optiques: de la physique des interactions lumière-matière à l’échelle nanométrique à la conception de systèmes photoniques innovants.
Patrice GENEVET a soutenu une thèse de Physique en 2009 à l’Université de Nice Sophia Antipolis, en France, sur la réalisation de solitons de cavité laser dans les semiconducteurs. Il a ensuite obtenu un postdoctorat de deux ans dans le groupe du Prof. F. Capasso à l’Université d’Harvard aux Etats Unis (2009-2011) en collaboration avec le Prof. Marlan Scully (Texas A&M University) suivi de trois ans d’associé de Recherche à l’Université d’Harvard (2011-2014). Ses travaux postdoctoraux, qui portaient initialement sur les métamatériaux non-linéaires, ont permis de lancer la thématique aujourd’hui intitulée « Métasurfaces ». Ses travaux sur la généralisation des lois de la réflexion et de la réfraction à l’aide de métasurfaces à gradient de phase ont eu une résonance particulière dans le domaine de l’optique. En 2014, il a obtenu un poste de chercheur au SIMTech –Singapore Institute for Manufacturing Technologies. En 2015, il rejoint le CNRS au "Centre de Recherche sur l'hétéro-épitaxie et ses applications" où il démarre une activité de recherche sur les métasurfaces optiques et leurs applications dans le visible. Ses activités de recherche couvrent l'étude fondamentale des processus de diffusion de la lumière à l’échelle nanométrique. Il a notamment étudié les problèmes liés à la dispersion chromatique des métasurfaces et a mis en évidence le rôle joué par les singularités topologiques dans les processus de diffusion. Ses travaux sur les métasurfaces passives et actives pour le contrôle des faisceaux lumineux et leurs intégrations dans des systèmes photoniques ont ouvert de multiples voies de valorisation pour les applications en imagerie, holographie et LiDARs. Patrice Genevet est récipiendaire de l'ERC Starting Grant 2015, du PoC ERC 2019 sur les LiDARs compacts et du prix Aimé-Cotton 2017 de la Société française de physique. Il est l'auteur de 95 articles scientifiques dans des revues à comité de lecture, de 6 brevets internationaux
Rémy BRAIVE, lauréat 2022
Rémy BRAIVE, lauréat 2022 du Prix Fabry – de Gramont pour ses travaux autour de l’optomécanique avec les cristaux photoniques, notamment l’utilisation des modes mécaniques pour la génération de signaux à haute pureté spectrale et la détection de faibles signaux assistée par bruit de phase.
Rémy BRAIVE est maitre de conférences depuis 2009 à l'Université Paris-Cité et depuis Septembre 2021 membre junior de l’Institut Universitaire de France (Chaire Fondamentale). Durant son doctorat en « Optique et Nanophotonique » au Laboratoire de Photonique et Nanostructures (LPN), il a étudié les effets d’électrodynamique quantique en cavité, la réponse dynamique et la cohérence de nano-laser faible seuil à boites quantiques en utilisant des cavités à cristal photonique suspendue. Il a ensuite rejoint en 2018 le MPQ Garching (Allemagne) puis l’EPFL (Suisse) en tant que post-doctorant où il a commencé à s'impliquer dans les domaines de la nano-optomécanique. Rémy BRAIVE a ainsi démontré le fort couplage phonon-photon au sein de cavité à cristal photonique bidimensionnel. Depuis 2009, il mène ses activités de recherche au Centre de Nanosciences et Nanotechnologies (C2N) du CNRS et de l’Université Paris-Saclay. Tirant parti de son expertise en nanophotonique et en nanofabrication avec les semi-conducteurs III-V, ses thématiques de recherche sont tournées vers des concepts innovants profitant de la forte interaction entre optique et acoustique. Il a ainsi lancé de nouvelles lignes de recherche en nano-optomécanique dans les cristaux photoniques appliquée(s ?) à l’étude d’effets de dynamique non-linéaire pour la détection de signaux faibles et au développement d’oscillateurs optomécaniques intégrés générant une modulation ultrapure aux fréquences micro-ondes sur une porteuse optique. Il est auteur et co-auteur de plus de 58 articles scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture et 2 brevets. Ces résultats ont aussi été valorisés en tant que finaliste du prix Jean Jerphagnon en 2021.
Lauréats 2019 & 2020 - Cérémonie de remise des prix à OPTIQUE Dijon 2021
Frédéric Gérôme, lauréat 2019, pour ses travaux autour de la photonique des gaz : de la conception des fibres creuses à la photonique des plasmas.
Frédéric Gérôme a soutenu une thèse en 2005 à l’Université de Limoges sur les liaisons optiques WDM. L’année suivante il rejoint l’Université de Bath en Angleterre pour travailler sur les fibres optiques à cristal photonique. Suite à son recrutement en tant que chargé de recherche CNRS au laboratoire XLIM en 2008, il lance des activités autour d’une approche nouvelle qui offre une cohabitation unique des milieux dilués avec la lumière à des échelles micrométriques et dans des régimes extrêmes. Plusieurs résultats marquants sur les fibres creuses ont été obtenus en exploitant un mécanisme de guidage original appelé couplage inhibé. Une évolution drastique des performances a ainsi été démontrée pour passer de pertes du dB/m au dB/km en moins d’une décennie. Puis, en les fonctionnalisant par l’insertion de gaz, de nombreuses applications ont pu être abordées avec succès comme le transport et la compression record d’impulsions lasers ultra-courtes, la réalisation de conversion de fréquence de l’ultraviolet au moyen-infrarouge ou encore dernièrement la génération de micro-plasmas au sein même de ces fibres. L’ensemble de ces démonstrations permet aujourd’hui de positionner cette technologie comme l’élément clé et fondateur d’un domaine émergent appelé " Gas photonics ". Frédéric Gérôme est auteur et co-auteur de 70 articles scientifiques dans des revues à comité de lecture, de 200 communications à des conférences internationales et de 6 brevets. Ces résultats ont aussi été valorisés par la création de l’entreprise GLOphotonics et l’obtention du prix Jean Jerphagnon en 2015.
Bertrand Kibler, lauréat 2020, pour ses travaux dans le domaine des ondes non-linéaires, notamment l’observation des ondes de respiration (breathers) et de leurs interactions, en tirant profit des technologies modernes de l’optique ultrarapide aux longueurs d’ondes télécoms.
Bertrand Kibler a effectué sa thèse à l’Institut FEMTO-ST sur la propagation non-linéaire d’impulsions ultracourtes dans les fibres optiques, puis un post-doctorat à l’Université de Bourgogne sur divers projets d’application des sources impulsionnelles à fibre optique. Il a ensuite intégré le CNRS en tant que Chargé de Recherche en 2009 au Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne. Ses domaines de recherche couvrent l'étude fondamentale de divers processus non-linéaires en optique ainsi que le développement expérimental de nouvelles sources de lumière dans l’infrarouge, par le biais des technologies liées à la fibre optique. Il a ainsi développé une plateforme d’études des solutions mathématiques décrivant les ondes complexes de l’équation de Schrödinger non-linéaire. Les résultats obtenus lui ont permis de révéler un exemple clé : les ondes breathers et leurs dynamiques d’interaction, qui décrivent l’émergence spontanée d’ondes extrêmes dans divers domaines, dont les vagues scélérates océaniques. Son approche multidisciplinaire de la recherche a permis d’associer le même type d’expérimentation dans deux branches distinctes de la physique des ondes, à savoir l’optique et l’hydrodynamique, à des échelles de temps radicalement différentes. Ce recours à plusieurs disciplines offre de nouvelles perspectives pour la recherche des ondes complexes, en dépassant les limites intrinsèques de chaque système expérimental. Bertrand Kibler a obtenu la médaille de bronze du CNRS en 2012. Il est auteur et co-auteur de plus de 120 articles scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture, 4 chapitres d’ouvrages et 1 brevet.
Lauréats 2017 & 2018 - Cérémonie de remise des prix à OPTIQUE Toulouse 2018
Delphine Marris-Morini,
Prix Fabry - de Gramont 2017
Delphine Marris-Morini a effectué sa thèse à l’Institut d’Electronique Fondamentale sur l’étude des propriétés de modulation optique en microphotonique silicium. Elle a ensuite intégré l’Université Paris Sud en tant que Maître de conférence en 2005 puis Professeur en 2015. Ses domaines de recherche au Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (C2N) couvrent la photonique silicium, les dispositifs optoélectroniques intégrés, les propriétés optiques des hétérostructures à puits quantiques. Ses travaux vont des aspects fondamentaux avec les premières démonstrations de nouveaux effets physiques jusqu’aux applications dans le domaine des datacom et des telecom, en partenariat avec les industriels du domaine (ST Microelectronics, Alcatel Lucent Bell Labs,…). Les résultats obtenus lui ont permis d’étendre la gamme de longueur visée du proche vers le moyen infra rouge, pour de nouvelles applications de type spectroscopie intégrée. Delphine Marris-Morini a ainsi obtenu un financement ERC Starting Grant (INsPIRE) qui a débuté en 2015, portant sur la réalisation de circuits intégrés en photonique silicium dans le moyen infra-rouge. Delphine Marris-Morini a obtenu la médaille de bronze du CNRS en 2013. Elle est auteur et co-auteur de plus de 90 articles scientifiques dans des revues à comité de lecture et elle a présenté une vingtaine de communications orales invitées dans des congrès internationaux.
Alexandre Kudlinski,
Prix Fabry - de Gramont 2018
Alexandre Kudlinski a effectué sa thèse au Laboratoire PhLAM de l’Université de Lille sur la création de non-linéarités quadratiques dans les verres puis un post-doctorat à l’Université de Bath (Royaume-Uni) sur les fibres optiques microstructurées. Il est ensuite nommé Maître de Conférences à l’Université de Lille en 2006 puis Professeur en 2016. Il initie une thématique de recherche sur les effets non-linéaires dans les fibres optiques. Fort de sa double compétence en fabrication de fibres optiques spéciales d’une part, et en optique non-linéaire d’autre part, il introduit un nouveau type de fibres optiques baptisées « fibres topographiques ». Issues de la centrale technologique FiberTech, elles sont caractérisées par une évolution longitudinale contrôlée des paramètres de guidage, ce qui apporte un nouveau degré de liberté, notamment dans le domaine de l’optique non-linéaire. Les travaux d’Alexandre Kudlinski exploitant ces nouvelles fibres topographiques ont abouti à la démonstration expérimentale de plusieurs processus non-linéaires concernant l’instabilité modulationnelle ou encore la propagation de solitons. Elles ont de plus permis d’ouvrir une nouvelle voie de recherche au niveau international. Alexandre Kudlinski est auteur et co-auteur de 135 publications dans des revues internationales à comité de lecture et de 160 communications à des conférences internationales. Il a co-écrit 4 chapitres d’ouvrages et déposé 6 brevets.
Phase de candidature clôturée
Dans le respect des critères de la parité, la SFO accorde un délais supplémentaire pour collecter les dossiers des candidates. Nouvelle date limite : 11 avril 2024 à minuit.
Le dossier complet (cliquez ici) devra être envoyé par le candidat ou son parrain soit par le formulaire en ligne ou par mail (sfo.info@institutoptique.fr, sujet = Prix Fabry de Gramont - Dépôt de dossier de candidature ).
au plus tard 11 avril 2024 à minuit,
Le contact SFO pour le suivi des candidatures :
Florence HADDOUCHE - Secrétaire Générale de la Société Française d'Optique
Conditions de candidature
Le dossier de candidature comprendra au maximum 10 pages A4 incluant la formation et le parcours professionnel, les travaux de recherches soulignant les contributions originales, leur impact, ainsi qu’une courte liste des principales publications. Il pourra présenter des lettres de recommandation (maximum 4) des personnes ayant suivi le déroulement des travaux.
Pour être éligible, Le candidat doit être parrainé et doit être né strictement après le 31/12/1982 pour le prix 2023 et strictement après le 31/12/1983 pour le prix 2024.
N.B. Un report d'une année par enfant est accordé en cas de congé maternité et des dérogations exceptionnelles à ces limites d’âge pourront être traitées au cas par cas.
Le Prix Fabry-de Gramont de la SFO a été instauré à la mémoire du physicien Charles Fabry (1867-1945), premier directeur général de l'Institut d'Optique, célèbre pour ses travaux sur les interférences, et de M. Armand de Gramont (1879-1962), industriel opticien, fondateur de l'Institut d'Optique.
Le prix récompense une jeune chercheuse ou un jeune chercheur (moins de 40 ans), reconnus internationalement, dont les travaux de recherche ont été remarqués pour leur qualité, leur originalité et leur impact potentiel.
Les membres du jury 2024
Le jury est sous la présidence de Sophie BRASSELET, CNRS, Directice Institut Fresnel (Marseille)
- Agnès DOLFI-BOUTEYRE, ONERA (Palaiseau), Département d'optique et Techniques associées
- Jean-Jacques GREFFET, IOGS, Laboratoire Charles Fabry (Palaiseau), Directeur Institut des sciences de la lumière Paris-Saclay
- Karine MATHIEU, CNES, (Ingénieure au Service Optique)
- Guy MILLOT, Université de Bourgogne, ICB, Institut Carnot de Bourgogne (Dijon)
- Sébastien TANZILLI, CNRS, INPHYNI, Directeur Scientifique Adjoint CNRS-Physique (Nice).
Agenda - Phase de candidature clôturée
Dans le respect des critères de la parité, la SFO accorde un délais supplémentaire pour collecter les dossiers des candidates. Nouvelle date limite : 11 avril 2024 à minuit.
31 mars 2024 : Date limite du dépôt du dossier complet (En utilisant le formulaire) Tous les candidats recoivent un accusé de réception. Si vous n'avez rien reçu merci de nous contacter rapidement par mail (sfo.info@institutoptique.fr, sujet = Prix Fabry de Gramont - Dépôt de dossier de candidature ).
15 Avril : Présélection par le jury des dossiers de candidatures
17 Mai : Délibération finale du jury
Mardi 02 juillet 2024 : Cérémonie de remise des prix 2023 et 2024.
La cérémonie des remises des prix aura lieu le mardi 02 juillet 2024 à OPTIQUE Normandie 2024
Dans le respect des critères de la parité, la SFO accorde un délais supplémentaire pour collecter les dossiers des candidates. Nouvelle date limite : 11 avril 2024 à minuit.
Le dossier complet (cliquez ici) devra être envoyé par le candidat ou son parrain soit par le formulaire en ligne ou par mail (sfo.info@institutoptique.fr, sujet = Prix Fabry de Gramont - Dépôt de dossier de candidature ).
au plus tard 11 avril 2024 à minuit,
Le contact SFO pour le suivi des candidatures :
Florence HADDOUCHE - Secrétaire Générale de la Société Française d'Optique
Conditions de candidature
Le dossier de candidature comprendra au maximum 10 pages A4 incluant la formation et le parcours professionnel, les travaux de recherches soulignant les contributions originales, leur impact, ainsi qu’une courte liste des principales publications. Il pourra présenter des lettres de recommandation (maximum 4) des personnes ayant suivi le déroulement des travaux.
Pour être éligible, Le candidat doit être parrainé et doit être né strictement après le 31/12/1982 pour le prix 2023 et strictement après le 31/12/1983 pour le prix 2024.
N.B. Un report d'une année par enfant est accordé en cas de congé maternité et des dérogations exceptionnelles à ces limites d’âge pourront être traitées au cas par cas.
Prix Fabry De Gramont 2023 et 2024